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Retour sur la carrière d’une légende : Ayrton Senna, Part 1


Ayrton Senna. Passionné ou non de formule 1, discipline reine du sport automobile, vous connaissez tous ce prénom et ce nom. Avant d’être le dernier pilote de F1 décédé dans l’exercice de ses fonctions il fut l’un des plus grands pilotes de l’histoire. Si ce n’est le plus grand. Oui cet article sera sûrement orienté. Et alors ? Véritable Dieu au Brésil la carrière du beau Ayrton commence en 1984 en F1 au sein alors de la modeste équipe Toleman. Pourtant, dès sa 2ème course il inscrit des points avec une voiture pas censée sortir du ventre mou du peloton. Il faut dire que le brésilien a du talent. Beaucoup de talent. Et ça c’est indéniable.


Initié au karting et à l’art du pilotage dès son plus jeune âge (3 ans) au Brésil le jeune Senna gagne tout ce qui lui est permit de gagner à l’adolescence dans son pays natal et émigre dès 1981 au Royaume Uni. Au pays des fish and chips, bien évidemment il se fait très rapidement remarqué en formule 3 (l’antichambre de la F1) grâce à son style tout en agressivité et surtout grâce à sa rapidité. Personne ne lui résiste.


Nous revoilà en 84, et quelques semaines après ses premiers points. Monaco, son port, sa luxure, ses filles, ses voitures, ses millionnaires et milliardaires mais surtout son circuit de F1 en plein cœur de la ville. Une singularité totale pour l’époque.

Tracé légendaire le grand prix de Monaco est considéré par la majorité des pilotes comme LA course de la saison.


Le dimanche venu, la course démarre sans encombre jusqu’au moment ou une pluie diluvienne s’abat sur la principauté. On est alors avant la mi-course et c’est là qu’Ayrton Senna décide d’écrire les premières pages de sa légende. Alors que la direction de course songe de plus en plus à arrêter la course, Senna montre au monde entier la raison de sa présence sur terre.

L’homme est un extraterrestre sous la pluie. Personne jusqu’à alors n’avait vu un pilote prendre de tels risques et oser des trajectoires pareil sous une pluie torrentielle et de surcroit avec une F1 ! Il remonte plus d’une douzaine de places avec une facilité déconcertante pour se retrouver 2ème juste derrière Prost. Le danger étant devenu bien réel à cause des conditions météorologiques la direction de course décide de sortir le drapeau rouge qui à l’époque signifie aux pilotes qu’ils doivent rejoindre la ligne d’arrivée à « allure raisonnable » pour franchir le drapeau à damiers signifiant la fin de la course. Prost obtempère comme à son habitude. Et Senna dans tout ça ? Allez on vous laisse deviner… Senna quand à lui, n’a que faire des recommandations des commissaires qui agitent des drapeaux rouges dans tout les sens, il continue sur son rythme infernal, passe Prost pour franchir la ligne d’arrivée en première position.

Finalement, il ne sera pas disqualifié pour ne pas avoir obéit aux ordres des commissaires de course et sera classé 2ème.

Mais au delà de sa position finale, ce que le monde retiendra ce jour là c’est ce coup d’éclat et toute la classe et le talent de ce brésilien jusqu’alors inconnu. Vous vous en doutez inconnu il ne le sera désormais jamais plus.

Cette performance ainsi que sa dixième place au championnat du monde cette année là lui ouvre les portes de l’écurie Lotus-Renault pour l’année suivante…


à suivre…

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